Une île bien gardée …

skanderbergblog

The Sentinelese tribe has attacked almost everyone who has entered their territory. Pictured, the tribes people are seen wielding arrows on the island

L’île Sentinelle se situe quelque part dans le golfe du Bengale, elle n’est pas très grande et peuplée par quelques dizaines (on ne sait pas au juste) de Dravidiens noirs comme des diables et sauvages comme il y a trente mille ans.
D’elle, Marco Polo écrit au XIIIe siècle : c’est le peuple le plus violent et cruel du monde, ils semblent manger toux ceux qui tombent entre leurs mains. En 1563, un navigateur du nom de Caesar Fredrick avertit :si un navire, par malheur, mouille chez eux, aucun ne revient !
C’est qu’ils ne veulent pas que des étrangers débarquent chez eux et s’ils le font c’est une pluie de flèches empoisonnées qui s’abat sur les migrants. Le 16novembre dernier, un jeune et têtu missionnaire évangélique américain a été tué, mis en pièce et son corps traîné au bout d’une ficelle sur les plages immaculées. Il y a mieux comme comité de…

Voir l’article original 379 mots de plus

Blade runner

skanderbergblog

Do Androids Dream of Electric Sheep ? paraît en 1966. Dix ans après, le roman de Philip. K. Dick est traduit en français sous le titre : Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?  En 1992, après la mort du romancier, Ridley Scott le porte à l’écran sous le titre générique : Blade Runner. Le film ne connaît aucun succès aux États-Unis, mais bien en Europe où il fait découvrir l’œuvre étrange d’un écrivain schizophrène et paranoïaque.
Blade Runner, c’est sous ce titre que ce roman sera désormais publié, reprend une thématique chère à Philip K. Dick : qui sommes-nous réellement, nous les humains, pollués par le mal ? Il y va d’une question de nature essentiellement gnostique dont les racines plongent profondément dans la mystique juive et chrétienne. L’homme, déchu par le péché originel, peut-il recouvrer sa divine nature originelle, sa première propriété et vertu divine, ou est-il destiné, au bout de sa…

Voir l’article original 506 mots de plus

Johnny et sa « France moisie »

skanderbergblog

Résultat de recherche d'images pour "photo johnny croix"

Au moins, avec lui, toute la France (blanche) est allée à la messe …

Les giga-funérailles de Johnny Hallyday nous mènent à une constatation qui ne plaira pas à tout le monde mais qui s’impose par son évidence. A Paris, sur les Champs-Élysées et le quartier de la Madeleine, un million d’hommes et de femmes se sont massés pour accompagner le chanteur dans son dernier voyage. Or, à l’issue de ce rassemblement, on ne déplore aucun incident. Rien. Pas une vitre cassée, pas la moindre bagarre, pas d’injures (si on excepte les huées réservées au président de la république lors de son discours), pas de casseurs venus clore la manifestation de la manière que l’on sait et la police mieux que nous. Les braves gens, larme à l’œil, se sont dispersés dans le calme et la dignité. Chapeau !
Faut dire qu’ils étaient tous blancs, plus souchien de souche, tu meurs !…

Voir l’article original 284 mots de plus

Trump et le « stupide » Macron

Ainsi donc, monsieur Trump donne du « stupide » à Emmanuel Macron qui, se croyant tout permis, a décidé de taxer quatre  sociétés étasuniennes (Google, Amazon, Facebook, Apple). Dans la foulée , le président Trump  a dit qu’il ferait cracher les vins français au bassinet fiscal, ajoutant que de toutes façons les vins californiens sont meilleurs.
Sur les vins californiens,  excellents de surcroît, monsieur Trump a peut-être raison, ce n’est pas  le problème. Il est dans son rôle en protégeant  les entreprises d’un pays qui l’a élu pour ça. Il vient d’ailleurs de menacer  Google qui flirte un peu trop avec la Chine et Apple qui a murmuré vouloir délocaliser sa production de Mac Pro à Shanghai.  C’est un chef d’Etat qui connaît son job, pas un amateur ni un idéologue ! Il est payé pour promouvoir son pays et ses habitants, pas pour les vendre aux étrangers ni les laisser envahir par la misère latino.
Et il a donc taxé Emmanuel Macron de « stupide ». Ce n’est pas très diplomatique mais tellement vrai ! Trump est un homme de terrain, il sait ce que c’est qu’une entreprise, il connaît les gens qui gravitent autour, des ouvriers aux cadres dirigeants. Il ne parle pas la bouche en cul de poule, dit qu’un chat est un chat et un idiot un idiot. Il n’a jamais fréquenté ces écoles snob où l’on enseigne des théories et des règles de droit si chères à Emmanuel Macron. Et puis, il sait où est sa place : la première ! Ce qui est d’ailleurs conforme à la vérité.  Alors, si le président d’un Etat qui n’arrive même pas à la taille de la Californie, veut le prendre de haut, il lui décroche un direct. Pourquoi se gêner ? La France de Macron est un vassal des Etats-Unis qui se montrent gentils s’il est féal !
Et puis quoi encore ? Trump est un homme sans fards qui n’aime pas les circonvolutions du langage et les pas de chats. Il apprécie les jeunes femmes,  surtout celles qui disent merci quand l’homme leur descend de selle. Le sort des homosexuels et transgenres du Kazakhstan ne l’empêche pas de dormir. Vous l’imaginez copain-copain avec le petit  marquis poudré de l’Elysée,  ou en couple avec sa géronte aux genoux cagneux.  Il faut être stupide, en effet, pour croire que depuis le perron de l’Elysée on puisse provoquer impunément le seigneur et maître de la Maison Blanche. 
Boris Johnson, premier ministre de Sa Gracieuse Majesté, est le pendant britannique de Trump,  Eton et Oxford en sus. Trump lui promet monts et merveilles si un accord commercial préférentiel est signé entre les deux pays. Boris Johnson, né à New-York, est  comme tous les Brits, il préfère le grand-large à l’atmosphère moisie du Berlaymont de Bruxelles.  S’il faut discuter, autant le faire avec un  mec comme Trump qui est puissant plutôt qu’additionner des nuits blanches et des codicilles innombrables au bas de traités européens illisibles.
Cela ne nous plaît pas d’écrire ce qui précède, mais c’est la réalité. L’Europe de Bruxelles est une peluche inoffensive qui s’y croit alors qu’elle est tout juste bonne à garnir son coin et à ne pas faire de vagues. Ses dirigeants sont des castrés et des frigides qui se réfèrent à un passé dont ils ne s’inspirent plus.  Même pas un tigre de papier !
Trump César est dans son rôle,  Les Européens, décervelés par une létale idéologie, envahis par des hordes afro-asiates, acteurs de leur propre chute, culpabilisés par un passé dont ils devraient être fiers,  se ressaisiront ou périront.
La vie, ce n’est pas une idéologie, mais un combat. Qui range son glaive est mort.
Aussi simple que ça !

Maurice Dantec toujours vivant

skanderbergblog

DANTEC

La pensée athéiste ne cesse de progresser, elle, comme une diarrhée flatulente dans l’intestin, c’est d’ailleurs là sa marque de fabrique. (Maurice Dantec, American  Baby Box)
Il est mort trop tôt celui qui à juste titre avait pris le relais de l’immortel  Léon Bloy et on le regrette, lui qui, bon penseur et docte philosophe, dénonçait l’asservissement de l’homme à la machine, sa propension folle à vouloir être un créateur quand sa destinée est celle d’un humble découvreur.
Son christianisme est original : converti catholique mais tout juste « Concile de Nicée » et  pas Vatican deuxième mouture, il dénonce avec raison et fougue l’hérésie protestante et ses poisons qui alimentent et fécondent vicieusement le monde moderne. Et puis, curieusement,  confesse son sionisme intégral. Il écrit sans plaisanter que Jérusalem est juive depuis
« au moins cinq fois dix siècles » alors que toutes les fouilles, tous les historiens s’accordent…

Voir l’article original 344 mots de plus

Ceta : cherchez la femme

L’assemblée nationale est un organe législatif qui ne sert plus qu’à entériner la volonté de l’exécutif.  Sauver les apparences devenant de plus en plus difficile, autant les envoyer par-dessus son moulin. Ce qui fut fait, hier, quand une péronnelle venue de Suède vint présenter son numéro. Physique ingrat, débit monotone, anglais d’aéroport, mini-jupe en berne et tristes tresses.
La pucelle apocalyptique en avait à peine terminé que les députés de la majorité, décidément prêts à sucer à tous les râteliers quand ils ne le font entre eux, ont ratifié un accord de commerce entre l’Union de Bruxelles et le Canada. Au terme de ce dernier, des tas de produits agricoles canadiens pourront être exportés en Europe, alors qu’ils ne le pouvaient en raison de leur non-conformité aux règles écologiques et  hygiéniques européennes. Allez-vous en comprendre…
Comme le Mercosur a été signé récemment, cet accord permettra aussi l’arrivée en Europe de viandes argentines dopées aux hormones, de soja transgénique brésilien, de cerises uruguayennes en décembre et de tomates apatrides en février.
Si vous cherchez une logique dans tout ce qui précède,  laissez tomber, il n’y en a pas, sinon celle du profit que comptent bien en retirer les multinationales qui sont les vrais acteurs du jeu mondial.
Le noeud du problème est là : ce règne sans partage des pétroliers, labos pharmaceutiques, géants de la chimie, constructeurs de voitures , banques,  Microfsoft, Facebook, Amazon è tutti quanti …
Ces sociétés génèrent des budgets plus importants que certains états « souverains » qu’ils contrôlent. C’est quoi  le Luxembourg, d’après vous ?
Et ce sera quoi, demain ? France, Allemagne, Italie tout juste un fifrelin au-dessus du Lichtenstein.
Le véritable combat est là : rétablir la souveraineté de l’Etat ! On s’étonne que l’autorité publique disparaisse,  ce qui est normal dès lors que la souveraineté n’est plus. Un Etat qui se respecte sait qu’il doit affirmer son indépendance et il ne peut le faire qu’en imposant son autorité.
Mais cette dernière n’est d’actualité que dans certains épisodes bien sélectionnés. Réduire au silence ceux qui prônent cette indépendance et l’autorité qu’elle suppose. D’où la répression brutale, scandaleuse même, des manifestations des gilets jaunes. Le terrorisme judiciaire déployé contre des journalistes irrespectueux ou des bloggeurs  impertinents.
Ecoutez les noms d’oiseaux dont est affublée Mme Nadine Morano qui dit tout haut qu’une africaine à peine française n’a pas à s’habiller en tenue de cirque quand on est ministre  « de la république », porte-parole du gouvernement, ni prétendre que le plat national des Français est le kebab.
Mais quand le président de cette raie publique déclare qu’il  n’y a pas de culture française mais « des cultures » en France, que voulez-vous ajouter ?
Sinon que toutes ces Excellences devraient en recevoir un de coup de pied au cul !
Et même deux !

Thunberg, la verte Gollum

Elle sort d’où ça, la verte Gollum ?  L’école … n’y met pas les pieds.  Quant au reste … rien à signaler : physique trou noir,  marionnette à tresses, poupée aux Al Gore, fanas écolo,  journaleux boutonneux, vegans, catins, Soros…  députés bons à rien, poètes pervers.
Légitimité zéro, intellect basse pression, Gollum récite, murmure, postillonne, louche, se lève, s’en va.  Fille poil aux jambes, aisselles acides, naturel bio ! Photographes extatiques, idiots utiles, bobos orgamisques, people, climat, canicule, BFM TV, porno vert !
Gollum égale Schiappa puissance mille, mamelles  en moins : pas d’émois,  baise pas, bouffe pas, boit pas, emmerde son monde, l’insulte et s’en va sous les applaudissements. Que donc les gens cons être !
Allez on se calme … Vivre est une maladie incurable … conneries excrémentielles … tampax vert … le top  quand une gosse mal léchée vous gronde et vous promet une agonie longue et jouissive. Vous en redemandez, cela excite votre libido, sados en solde  !
Non mais, on va lui foutre un coup de pied au cul à celle-là qui nous vient de sa Suède de merde ?
Pays soumis … filles à racaille afro-asiate, viols records, insécurité cent pour cent, soldats d’opérette, flics eunuques, aquavit et smorgensbrot, pasteurs castrés et nègres lubriques … Vikings, retour maison !

21 juillet 1831 : une belge et belle fête nationale.

Arthur Rackham : Unconquerable

En 1815, au congrès de Vienne, les territoires de l’actuelle Belgique, sont octroyés aux Pays-Bas qui deviennent désormais le « Royaume-Uni des Pays-Bas ». Le peuple, bien sûr, n’est guère consulté et, dès le départ,  les choses vont s’envenimer. Les Belges sont catholiques, très catholiques, les Néerlandais d’austères calvinistes et bornés avec ça. Le Sud aime boire, manger, faire la fête, le Nord engrange, lit la Bible et s’il brasse de la Heineken, c’est pour mieux l’exporter.
Michelet, à propos de cette période, écrira : la Hollande s’étalait sur la Belgique comme une sangsue avide. En Belgique, l’Eglise catholique interdit aux hauts-fonctionnaires de prêter serment de fidélité à un roi protestant. Ambiance ! Le Royaume de Belgique est donc né spontanément (ou presque) d’une révolte populaire contre la présence brutale, arrogante et spoliatrice néerlandaise. Encouragée par la révolution « des trois glorieuses » en France qui a vu l’instauration de la monarchie de Juillet, la Belgique se rebelle, boute dehors les troupes du Roi Guillaume, et déclare son indépendance.
Les grandes puissances européennes vont alors se réunir à Londres afin de décider quoi faire du cas belge. Guillaume Ier, le roi hollandais, compte pour sa part récupérer le Sud de son royaume et espère pour cela le soutien de l’Angleterre à laquelle sa famille est liée depuis longtemps. Son père était Guillaume V d’Orange-Nassau, fils d’Anne de Hanovre, princesse royale de Grande-Bretagne et d’Irlande. Guillaume V d’Orange-Nassau était arrivé au pouvoir après une longue période de régence exercée par sa mère anglaise. Régent médiocre et faible, il est accueilli en exil en Angleterre lors de l’invasion française des Pays-Bas en 1795. Il va jusqu’à céder les territoires d’outre-mer néerlandais à l’Angleterre, pour empêcher que ceux-ci ne tombent aux mains des Français.
Guillaume est donc un allié inconditionnel, pour ne pas dire un vassal de la couronne anglaise, et espère en cette qualité voir satisfaites ses revendications : récupérer la Belgique. Cependant, la situation européenne de tension exclut un recours immédiat à la force risquant de déclencher un conflit international. D’autant qu’en Angleterre, la situation politique est instable. Les conservateurs font face à une forte opposition libérale notamment à propos de réformes électorales. Ce n’est certainement pas le moment d’envoyer sur le continent des troupes destinées à mater une rébellion, elle-même d’inspiration libérale. En bref, la situation est des plus délicates, et ce climat va jouer en défaveur de Guillaume, qui sera finalement mis de côté par l’Angleterre, qui préférera jouer la coopération pacifique avec la France du Roi Louis-Philippe, favorable à l’indépendance (sinon au rattachement) de la Belgique, mais qui tient quand même à se présenter comme un partenaire fiable de l’Europe post napoléonienne.
Le gouvernement provisoire de Belgique va vite comprendre que sa survie et, dans un premier temps, sa naissance comme nation, dépend du bon vouloir des puissances européennes, et qu’aucune erreur diplomatique ne lui est permise. Vu sa grande vulnérabilité, la Belgique ne peut déclarer l’indépendance unilatéralement. Elle ne peut devenir une nation que sous certaines conditions : inspirer la confiance, et adopter un profil bas. Voilà la stratégie que le gouvernement provisoire va adopter.
Ce dernier adoptera des structures politiques traditionnelles et modérées, c’est à dire une monarchie constitutionnelle plutôt qu’une république progressiste. C’est le Congrès national, élus par quarante-cinq mille votants au suffrage censitaire et capacitaire, qui formera la nouvelle Constitution et choisira la monarchie comme régime politique.
La question est, dès lors, de savoir qui ira sur le trône de Belgique. Le Prince d’Orange, fils de Guillaume Ier est immédiatement présenté par l’Angleterre, ce à quoi Talleyrand et la France s’opposeront catégoriquement, d’autant que le fort ressentiment belge vis à vis de la dynastie d’Orange, rend la candidature du prince difficile, voire impossible.
C’est le duc de Nemours, fils de Louis-Philippe d’Orléans roi des Français, qui sera le candidat favori. Il est dans un premier temps élu de façon catégorique par le Congrès. Mais, Louis-Philippe d’Orléans refuse l’élection de son fils. S’il peut surprendre, ce geste n’a en fait rien d’étonnant. Il faut savoir que le règne de Louis-Philippe est faible, sa situation comme monarque en France est délicate. Il est dans son propre pays considéré par les légitimistes comme un usurpateur du trône, et va, petit à petit, faire face à une opposition républicaine grandissante.
En plus, il suscite la méfiance des cours européennes, notamment du fait de son arrivée au pouvoir lors d’un soulèvement populaire, ce qui lui vaut le surnom de « roi des barricades ».
C’est ainsi que l’on avance la candidature de Léopold de Saxe-Cobourg et Gotha. Il est considéré par Talleyrand, non sans raison, comme un agent britannique. Membre par alliance de la famille royale, par son mariage avec la princesse Charlotte de Galles, qui mourra en accouchant d’un enfant mort-né en 1817.
Léopold de Saxe-Cobourg et Gotha connait bien le modèle politique anglais ainsi que la pensée politique conservatrice européenne. Il  est partisan du modèle de développement britannique par l’industrialisation et est une figure bien connue de la « High society ». Il est aussi le frère de Victoria de Saxe-Cobourg-Saalfeld, elle-même mère de la reine Victoria du Royaume-Uni.
Léopold Ier, Roi des belges, se mariera avec Louise d’Orléans, fille de Louis-Philippe Ier, dont le règne s’achèvera en 1848. Le monarque français s’exilera en Angleterre ou il vivra jusqu’à sa mort en 1850.
L’indépendance de la Belgique n’est pas un acte anodin. En 1815 les « grandes puissances » croyaient avoir bétonné le continent en se le partageant sans l’assentiment des peuples concernés (chose, il est vrai, inconcevable à l’époque). Des Hongrois, Italiens, Slovènes et autres tchéco-slovaques se sentaient brimés et trompés. La révolte des Belges est donc un coup de tonnerre salutaire qui ébranlera la bonne conscience de l’Europe. Le contexte politique fut favorable à ses derniers, leur détermination aussi.
Et c’est ainsi qu’avec un peu de cran, de courage et d’habilité politique la Belgique se libéra du joug hollandais et vécut sa vie.
Pour le pire et le meilleur.

Nadine Morano, blanche et française, en a !

Le Landerneau de la bien pensançe est dans tous ses états ; pensez, Nadine Morano, « la bonne lorraine », s’est permise der remettre les choses à leur place. A la dernière cérémonie des Césars, voilà t’y pas qu’une Sénégalaise, artiste, paraît-il, s’en prend à la France qu’elle accuse de n’être pas assez noire (!). Et de compter dans la salle le nombre de noirs qui s’y trouvent.
Madame Morano qui n’a pas fait Sces. Po ni ENA, mais connaît sa géographie lui a rétorqué que la France n’est pas en Afrique et que si la demoiselle Aïssa Maïga veut voir des Noirs, elle n’a qu’à aller en Afrique. Logique, n’est-il pas ?
Ce n’est pas la première fois que madame Morano prend la parole pour dire des choses sensées. Il y a quelques mois, elle s’est fendue d’un tweet vache sur Sibeth Ndiaye, touche de couleur du gouvernement Macron, lisez donc :
Outrée mais habituée à entendre ses inepties débitées souvent en tenue de cirque… Sénégalaise très bien née ayant obtenu la nationalité Française il y a 3 ans… visiblement avec de grandes lacunes sur la culture française. indigne de cette fonction gouvernementale en France https://twitter.com/cnews/status/1151182666571685888
Et, bien entendu, d’aucuns se sont mis à hurler au racisme et au retour des « jours sombres » sur cet air tellement connu qu’il en donne la nausée.
Après tous, ne trouvez- vous pas choquant qu’un quidam qui a été naturalisé depuis trois ans seulement, se permette de sortir des inepties du genre de celles de Mlle Ndiaye ? Et même abusif qu’il soit ministre de quelque chose dans un gouvernement français ?  La France n’est  pas une auberge espagnole qui accueille tout venant, tout passant avec ses pagnes, kebabs, gandouras, hijabs, pili-pili, Coran, tam-tam, djembé  etc. … , il y a des critères d’idonéité à respecter, non ?  Vous me direz qu’on a bien eu une dame Belkacem,  ministre française de nationalité marocaine, que nous avons un député israélien et une sénatrice turco israélienne (décidément) mais faut-il persévérer dans l’erreur ?
Nadine Morano a répondu aux attaques par un lapidaire :
C’est le seul argument que vous avez à la bouche racisme comme toujours ! Chut…  Il ne faut rien dire parce qu’elle noire, c’est ça ? Et supporter ses inepties répétées ! Elle représente la France et pas sa seule petite personne ! Alors un peu de décence et de sérieux merci ! https://twitter.com/gilleslegendre/status/1152232635567132674
Ah, les parlementaires LREM, ces zombies sinistres de la macronie la plus crasse et les ministricules de l’arrogant jeunot … tous mobilisés, l’arme au poing, prêts à déglinguer sans sommation quiconque, Morano la première, ose dire tout haut ce que le bon peuple pense tout bas : y’ en a plus que pour les colorés, les exotiques, les « divers » qui viennent de loin et nous apportent leurs senteurs parfois épicées, toujours explosives ! La corde pour nous pendre, ils veulent qu’on la tisse et qu’on dise merci la langue pendante !
Nadine Morano, blanche, chrétienne, française, lorraine n’est pas castrée. Elle en a !

Kebab, homard, manioc et gros mots …

Mme Sibeth Ndiaye, ministre porte-parole du gouvernement …

L’affaire a été rondement menée et de Rugy renvoyé du gouvernement  en deux temps trois mouvements. Remplacé aussi sec par un humanoïde technocrate, madame Borne, bourreau de travail et aussi charismatique qu’un congélateur dernier cri.  Elle cumule transports et transition écologique ; voilà, la messe est dite, rentrez chez vous, braves gens et bonnes vacances !
Restent quelques interrogations.
Qui transmet à des journalistes des photos de l’épouse d’un ministre, sourire vainqueur aux lèvres, bouteille de champagne à la main, exhibant toilettes griffées et langoustes géantes ? Qui dévoile les comptes du même ministre et ses petites entourloupes pour payer moins d’impôts ? Qui rapporte des propos qui sortent du cadre compassé et convenu ? Cette république ressemble de plus en plus à un règlement de compte florentin où la dague assassine se fraie un chemin au milieu de partouzes  épicées entre initiés et catins de luxe.  Dieu merci, tomber en disgrâce n’est plus motif à se faire sauter la cervelle et le déshonneur  n’affecte pas plus qu’un prurit si prurit il y a …
Le ridicule, le mauvais goût et la provocation grossière non plus.
Madame Si Bête Ndiaye est porte-parole du gouvernement.  Ce n’est pas rien, c’est se mettre en lumière, s’exposer, donner une image de ceux au nom desquels on parle.  Il faut parler bien et bref, ne pas raconter de bêtises …  ne pas dire n’importe quoi.
Mais mademoiselle (madame ?) Ndiaye est née au Sénégal, elle est de peau noire et elle tient à le rappeler à ces foutus Français qui s’imaginent encore que leur pays est blanc et chrétien avant d’être « vivre ensemble », « divers », « tolérant », « bisounours » et d’une repentance expiatoire pour tous les crimes supposés ou réels de son ignoble passé.
D’où sa propension à s’exhiber dans des tenues polychromes qui lui vont comme du rouge à lèvres sur la face d’un catcheur sonné, de bien montrer son piercing lingual et de déclarer à propos de l’affaire de Rugy : c’est vrai que tous ces homards choquent les Français qui mangent plutôt du kebab !
Ce sans gêne provocateur, ce mépris de l’élégance discrète et de la modestie qui la couronne n’est pas le fait du seul couple de Rugy ou de  la sauvageonne qui se croit tout permis parce que vitrine exotique du « vivre ensemble »,  même au prix du ridicule !
Il procède de l’arrogance la plus vicieuse qui se dégage de l’exercice solitaire du pouvoir au sommet de l’Etat. Du refus brutal de voir la réalité telle qu’elle se présente et de mentir comme le fit le président Macron déclarant à propos des sifflets qui l’accueillirent le 14 juillet dernier que ce n’était pas lui mais les forces armées que quelques salopards  conspuaient ! Avec pareils dirigeants l’avenir s’annonce sous de bien mauvais auspices.
Il ne sera pas fait de prisonniers !