A Bruxelles, paysans, Sauron et Dr. Folamour

Les tracteurs s’en vont, les fermes sont exigeantes et n’aiment pas que le paysan prennent des vacances, même si c’est pour clamer sa colère et exiger son dû ! Nos dirigeants peuvent respirer, le pire a été évité, ils ont prononcé de belles paroles, des mots, encore des mots, toujours des mots, et puis sont retournés dans leurs ministères pour ficeler ces dispositions diverses et incompréhensibles dont ils ont le secret.
A Bruxelles, les petits hommes gris dans leurs bunkers européens sont soulagés eux aussi, la fièvre paysanne est somme toute un prix modique à payer pour la réalisation de leurs délires, alors, une fois les gesticulations des cul-terreux passées, ils reprennent, comme si de rien n’était, leurs élucubrations. A court terme, ils auront démantelé toute la paysannerie européenne au profit de pays qui se débarrassent chez nous de leurs surplus d’agneaux, fruits, légumes, OGM et autres groseilles et myrtilles en hiver !
Tuer le paysan, c’est tuer le pays, l’un va avec l’autre et l’Union n’aime pas les pays, elle les déteste même. Dans la capitale belge, hier, Macron a, une fois de plus, donné la mesure de son opacité intellectuelle. Après analyse, les commentateurs avouent n’avoir pas très bien compris les circonvolutions du président qui dit le contraire de ce qu’il affirmait avec force et vigueur il y a quelques mois à peine. Bref, la partition dont il a le secret, pas besoin d’insister, nous la connaissons ad nauseam ! Ce homme est un bateleur, un forain suspect qui gruge son monde estimant que plus c’est gros, plus ça passe. La bonne vieille ficelle, quoi, rien de génial dans ce pas de deux.
L’union de Bruxelles peut respirer, elle continue sa petite popote, insouciante du sort des gens de tous les jours, qui connaissent les fins de mois difficiles, ne savent de quoi l’avenir sera fait et ne comprennent pas la langue dans laquelle s’adresse à eux ces petits hommes gris au faciès impénétrable.
En Ukraine, la guerre continue, des dizaines de milliards ont été déversés sur Kiev pour tenir le coup. Cet argent, braves gens, c’est le vôtre, vos hôpitaux, vos logements, écoles et joie de vivre. Ils le jettent pas la fenêtre, tout ce pognon car l’Ukraine et sa guerre, c’est le meilleur moyen, disent-ils, de légitimer l’existence de leur Union ! Plus il y a de la guerre en Ukraine, plus Bruxelles se sent fortifié dans un rôle qui, en réalité, n’est que de la poussière aux yeux.
Dr Folamour, en quelque sorte !

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