Barbie et ses chaleurs

Elle a eu beau faire, botox, lifting, yoga, méditation, amants, amantes, rien n’y fit, la voilà aux prises avec une nature qu’elle avait magnifiquement snobée ! A commencer par la vérité toute nue : Barbie est brune et porte des lentilles bleues ! Et une autre : elle déteste le rose ! En plus, mais chut … elle a trompé Ken et pas qu’une fois !
Alors quand on en arrive là, autant changer de stratégie ; fini de crier « Maman » quand on la couche, elle est désormais féministe, mais avec chic et charme, rien à voir avec ces femmes qui, l’âge venu, se sentent une vocation de déménageur. Barbie est toujours teinte, elle affiche son rose déposé, mais ne se veut plus dupe. En fait, la malheureuse est la victime d’un patriarcat triomphant aux dépens de sa nature propre et aujourd’hui elle va le lui faire payer et cher ! Elle a trouvé des compères et complices qui la firent tourner dans un film qui fait fureur et se sent pousser des ailes malgré ses bouffées de chaleur. Barbie en icône des femmes libérées, fallait le faire. Et ça marche ! Et comme désormais elle réfléchit, elle a décidé de se passer de Ken une fois pour toute et de tous les hommes tant qu’à faire. Un monde de femme, un monde de Barbies, son rêve !
Cet humanisme féminisé la loue mais la prie d’être toujours blonde, rose et vaporeuse. On ne change pas une poupée qui gagne, non ?

Un président chez les Kanakes

Le jeune homme qui nous représente va prendre la parole depuis Nouméa. Il dira quoi ? On s’en fout autant que lui qui ne cherche qu’à communiquer. En attendant sa causerie voyons ce qu’il nous faut penser de la Nouvelle Calédonie, « terre française » paraît-il .
Ce n’est pas nous qui alertons tous les jours les Européens sur la menace d’un « grand remplacement » qui allons nous réjouir que quelques milliers de blancs, asiatiques et métis du bout du monde, aient voulu que cette terre demeure encore sous suzeraineté française. Après tout, l’histoire de cette île est emblématique de ce qui risque de nous arriver en Europe.
En 1854, les Français s’installent en Nouvelle-Calédonie, découverte auparavant par les Britanniques. Ils y fondent un bagne. Les Kanakes sont ce qu’ils sont, les « bons » missionnaires cathos et huguenots racontent qu’ils se mangent entre eux, ont plusieurs femmes et laissent les malades mourir tout seuls … et cela les choque. Ils sont moins choqués par nos maladies d’Européens qui déciment les autochtones. Ces derniers meurent par milliers, sont colonisés dans le sens le plus brutal du terme et montrés comme des bêtes sauvages dans les zoos d’Europe jusqu’en 1933, s’il vous plaît ! Aujourd’hui, ils ne représentent plus que 39 % de la population. Les Européens (Français en majorité), Asiatiques (Chinois, Vietnamiens etc …) forment une majorité disparate mais soudée contre les autochtones. Sur le plan géographique, la province du Nord est Kanake à 80 % et favorable à l’indépendance, celle du Sud soutient le statu quoi actuel.
Nous pensons que le destin des Européens se joue en Europe, pas aux antipodes. Que nous ayons des contacts fructueux avec ces peuples est bonne chose, s’ils réclament notre protection, nous la leur accorderons, mais qu’on ne nous fasse pas croire que la Nouvelle-Calédonie est la France.
Si la Nouvelle-Calédonie reste telle quelle, les années à venir seront difficiles voire violentes. On ne peut indéfiniment repousser les attentes d’un peuple autochtone. Et l’européanisation comme la christianisation ne s’opèrent pas en quatre ou cinq générations. Tout peuple a le droit de vivre chez lui, comme il l’entend et fidèle à ses traditions. Nos droits dits « universels » sont issus de notre esprit qui prétend les imposer à tous les autres, c’est le mépris d’autrui !
Le mieux serait la partition de l’île et son association avec la France, si du moins les Kanakes le souhaitent.
Nous, en France et ailleurs, nous risquons d’être un jour réduits à l’état de Kanakes, minoritaires dans notre propre pays. C’est bien plus dangereux et actuel que la perte de quelques îles à quinze mille kilomètres de chez nous !

Un remaniement pour quoi faire ?

Il y a donc eu remaniement ministériel, cela ne servira pas à grand-chose sinon produire des articles, pondre des prévisions et faire connaissance de ces inconnus qui désormais sont des Excellences. Parmi les nouveaux, Aurore Berger qui doit être rassurée ; six ans à attendre ce moment, c’est long. Ce qui est nouveau, par contre, est le premier conseil de ces ministres, filmé en direct. Pap N’daye viré pour incompétence notoire, tout comme la Schiappa qui a quand même tenu six ans !
Il y a quelques années, en Russie, Boris Eltsine avait ainsi fait rentrer les caméras dans un conseil du même genre. Et puis, de sa voix grave d’alcoolique endurci, a donné donné des ordres sur un ton comminatoire. Parmi les ministres, un petit nouveau ; Vladimir Poutine. M. Macron a donc reproduit cet épisode digne d’un Netflix et donné des conseils et des instructions bien précises à tous ces gens dotés désormais d’un maroquin. En mal d’autorité, on s’inspire de ses aînés comme on peut, n’est-il pas ?
Les Français attendaient une allocution télévisée, ils pouvaient s’y attendre au bout des ces cent jours « d’apaisement » promis par le président après la saga que fut la réforme des retraites. Ils savent comment s’est terminée cette parenthèse et espéraient, dans leur candeur naïve, que le chef de l’État leur donnerait une explication, ferait des promesses, fixerait un cap. Nenni, ils attendront que ce dernier, depuis la lointaine Nouvelle Calédonie, daigne se préoccuper des quartiers de Marseille ou de la Seine-Saint-Denis. A moins qu’il ne soit trop tard et que le pic des soucis présidentiels se situe plutôt du côté de Nouméa que de sa proche banlieue.
Après tout, Macron sait que son deuxième mandat est plombé, que son avenir proche est de durer jusqu’à la fin, dans une hostilité grandissante, alors pourquoi se gêner et prendre des gants pour ces Français « réfractaires » qui envahissent les rues pour un oui ou pour un non ?
Autant leur dispenser quelques mots depuis le pays des Kanaks et baste !
Cela dit, pas de comparaison possible entre Boris Eltsine et Emmanuel Macron.
Le Français, s’il boit, c’est en Suisse !

Borne, par défaut !

Restera, restera pas ? That is the question. Le Président voudrait bien changer de premier violon, mais les candidats ne se pressent pas au portillon. Certes, il y a bien Manuel Valls, candidat à tout, y compris la mairie de Trifouillis-les-Oies, mais le choix ne serait pas judicieux, alors ? Eh bien, il faudra composer avec ce que l’on a et d’abord débarquer les incapables notoires. A commencer par Pap N’Daye, le plus calamiteux ministre de l’Enseignement qu’il nous fut donné de supporter, son remerciement est inévitable. Marlène Schiappa ensuite, épinglée par le Sénat pour la gestion d’un fonds de plusieurs millions d’euros débloqués après l’assassinat de Samuel Paty et dont elle fit profiter ses copains. Son exhibition sur Playboy ne fut pas du goût de tout le monde, on se souvient des mots cinglants de la première ministre. Dussopt restera-t-il ? Pas sûr qu’on trouve un remplaçant à ce ministricule dénué de tout charisme.
Les Français n’aiment pas madame Borne. Ils se souviennent de son refus d’accorder huit jours de deuil (à la place de trois) aux parents qui perdent un enfant. Ce serait trop cher pour les entreprises, a-t-elle, alors, déclaré. Elle fut recadrée par le président. C’est dire le personnage…
On s’imagine qu’une femme au pouvoir apporte, de par son sexe, une touche de douceur maternelle et de bienveillance rassurante. Fadaises que tout cela, une femme ambitieuse ne le cède en rien au plus salaud des salopards pour arriver là où elle veut !
Notre Souverain aurait voulu faire de madame Lagarde son obligée ; vous savez, l’austère sexagénaire qui dirige d’une main de fer la Banque Centrale Européenne. Elle a déclaré, hier, dans un anglais teinté d’accent chicagoan, que les taux allaient être relevés, que s’en était fini du « quoi qu’il en coûte » et que désormais il fallait bosser pour rembourser tout ce fric dépensé en pure perte (elle ne l’a pas dit, mais elle le pense). Regardez-la ! un vrai zombie, cette femme, un zombie femelle mais stérile ! Et c’est pas un Macron ou une Borne qui pourront s’opposer à cette Caligula de la finance, ils n’ont rien à dire dès lors que l’Europe se pointe. Pas étonnant qu’elle dédaigne des seconds rôle comme celui de premier ministre d’une république asservie aux ukases de Bruxelles ou Francfort.
Borne restera, pas moyen de faire autrement. Et Darmanin aussi et Dupont-Moretti de même et les autres, obscurs, sans grade ni grâce, comme cette madame Abdul Malik qui sévit à la Culture. Un gouvernement aux ordres et caprices d’un prince qui est un enfant et pense à son avenir après les colifichets de la présidence d’une république qui l’est de moins en moins.

France : les droits des voyous

Voilà un Algérien de vingt-trois ans, il est frappé d’une obligation de quitter le territoire français et connu défavorablement des services de police pour vol, recel etc. L’obligation de quitter le territoire, il ne la respecte pas, il se sent chez lui en France, le bougre. Tellement qu’il a décidé de se marier avec une Française, une vraie de vingt-neuf ans et mère de trois enfants (qui ne sont pas de lui, à la limite, la mère ne le sait pas non plus).
Cela se passe à Béziers, ville dont le maire est Robert Ménard. Ce dernier est un têtu et un franc-tireur. Catalogué à l’extrême-droite par ses détracteurs, il n ‘est affilié à aucun parti et Eric Zemmour l’épingle sans sympathie dans son dernier opus. N’empêche, Ménard, maire de Béziers, ne veut pas marier ce type. C’est une comédie, ce mariage, qu’il dit, c’est profiter de la loi pour permettre à cet individu louche de rester chez nous, c’est un mariage blanc, un pied-de-nez à la loi et à la république. Le problème, c’est que ce type a le droit de se marier, même sous le coup d’une obligation de déguerpir de France et fissa. C’est ce que le procureur a rappelé à Ménard et il a ajouté que la Convention des Droits de l’Homme (des poissons rouges) et des Citoyens fait du mariage un droit humain incontournable et que, par conséquent, Ménard doit marier, sans quoi blablabla …
Le décor est planté. Hier, le maire n’a pas voulu les marier. Les tourtereaux sont allés pleurer chez les journaleux et le procureur, le bras de fer est engagé, Ménard risque soixante-quinze-mille euros d’amende, la déportation à Cayenne et l’opprobre publique.
Voilà où l’on en est arrivé. Un type qui n’a rien à faire chez nous, peut nous imposer sa volonté de se marier et contraindre un élu à le faire. La Convention des droits de l’Homme etc …, le mondialisme, le progressisme, le veulent, le comprennent et l’imposent. Le citoyen lambda, celui qui n’est chassé de nulle part, aspire à l’ordre et à la sérénité publique, nos gouvernants s’en foutent pourvu que la marche vers encore plus d’uniformité mondiale se réalise.
Quand les voyous font la loi, la vertu s’en va.
Loin !

France : qui va payer ?

Qui va payer ? Un milliard, voilà le prix des émeutes crapuleuses de la semaine dernière. Alors on fait de la communication, au gouvernement et ailleurs. M. Macron a une idée géniale : réguler les réseaux sociaux et les interdire en cas de troubles. Sauf que les réseaux sociaux au niveau mondial sont surpuissants et ce ne sont pas les gesticulations de l’Elysée, quelque part à Paris, qui vont les intimider. M. Ciotti,républicain bon teint et Niçois de combat, veut que l’on supprime les allocations familiales des familles des casseurs et pilleursVite dit quand on sait que les familles concernées sont généralement mono-parentales (une mère et sa smala d’enfants) et que la suppression de cette allocation poussera encore plus les enfants à voler et casser. Reste alors le contribuable lambda, un milliard de plus ou de moins, au bout du compte, où est la différence ?
Pire ! L’image de la France à l’international est (encore plus) dégradée. Il y a dix jours, Macron donnait des leçons à Vladimir Poutine et déclarait que son pouvoir vacillait. Que dirait ce dernier s’il lui prenait l’envie de donner son avis ? Le Sultan turc traite les Français de racistes. Le super-mollah iranien fait de même et s’inquiète pour le peuple de France (merci!). En Chine on déconseille à ceux qui voudraient admirer la tour Eiffel de se rendre dans une capitale en état de siège, aux États-Unis on dit que les maghrébins de France sont les Noirs de ce pays. Rien de moins !
Heureusement qu’il y a les dealers ! Au bout de compte et de la chienlit, ce sont eux qui ont remis les pendules à l’heure. Des émeutes, des flics partout, des journalistes, mauvais pour le commerce tout cela. Alors, ils ont sifflé la fin de la récrée. Au boulot ! On passe aux choses sérieuses. Ce ne sont pas les flics, les gendarmes, Macron qui ont rétabli l’ordre, mais des chefs qui se font respecter par la racaille car, eux, ils rigolent pas si un petit malin remet leur autorité en jeu. Avec eux, la gâchette est facile et la vie d’un voyou ne vaut pas grand-chose. Rien, à vrai dire !
Nous, braves gens formatés à l’humanisme grec et la charité chrétienne, sommes de doux naïfs …

Guerilla : on y est !

Dans son roman d’anticipation « Guerilla », Laurent Obertone imagine une insurrection générale des banlieues après le meurtre d’un jeune voyou par un flic. Les armes sortent de leurs caches et la racaille s’en prend à la police, aux commerces et aux particuliers, français de souche de préférence. Il y a des tirs à balles réelles, des blessés, des morts, les forces de l’ordre sont débordées. Le gouvernement impuissant, la France vole en éclats. On n’en est pas loin.
Que font nos ministres ? Ils s’efforcent, non pas d’assurer la paix civile, mais de contenir l’émeute. Ils laissent les voyous piller les magasins ; tant qu’ils volent, ils ne tuent pas (encore). Ils rappellent pour la nième fois que les parents sont responsables des actes de leur progéniture et qu’un gosse de douze ans dehors à minuit, armé d’une batte de base-ball, c’est pas bien ! Comme les parents ne savent pas lire, n’entendent pas, ne veulent rien savoir, que voilà des paroles creuses destinées à la communication et rien d’autre.
Et puis, il y a ces hommes et femmes, députés de la gauche extrême et canaille qui laissent faire,encouragent, applaudissent, taxent les policiers de toutes les tares et appellent à cette désobéissance qu’ils qualifient de « civile ». Ceux-là, un pouvoir qui se respecte devrait les faire taire, arrêter et reléguer dans des stades ou des instituts psychiatriques. On pense à ce monsieur Mélenchon qui demande impérativement aux policiers de se calmer (!).
Comment cela va-t-il se terminer ? Déjà des gouvernements amis mettent en garde leurs concitoyens : n’allez pas en France, sinon à vos risques et périls, « guerre contre la vermine » titre le « Daily Telegraph », les annulations de réservations pleuvent dans les hôtels, les commerçants n’en peuvent plus, le peuple réclame l’intervention de l’armée.
M. Macron après avoir qualifié comme il ne le fallait pas la mort du conducteur rebelle, est allé mercredi soir au concert d’Elton John.
Il a bien droit à un peu de répit, n’est-ce pas ?
Avant une longue et reposante retraite.