Un neuf octobre à Crépol

Crépol, personne n’en a jamais entendu parler. Et voici que cette bourgade du nord de la Drôme se retrouve propulsée à la une des médias et devient le miroir des inepties de l’État.
Vous connaissez l’histoire tragique ; une équipe de rugby organise un bal dans une salle prêtée par la mairie. Un peu plus bas, à Romans, d’autres jeunes, qui ne font pas de rugby, montent dans des voitures, ils sont armés de couteaux, sans doute encore autre chose, mais l’enquête ne le dit pas. Ils ne connaissent pas les rugbymen de Crépol, ce qu’ils savent d’eux c’est qu’ils sont tous blancs, Français de France, n’ont rien à voir avec leur mode de vie, coutumes, religion. Tout les sépare. Alors, sans raison, ils envahissent la salle de bal, neuf témoins affirment avoir entendu des cris de : mort aux Blancs, ils frappent à l’aveugle, un vigile à les doigts coupés, quinze garçons sont blessés dont deux dans un état grave et un jeune, prénomme Thomas, est mort dans l’ambulance qui le conduit aux urgence. Voilà.
Cela vous rappelle un scénario, d’une autre ampleur certes et aux motivations différentes, de ces hommes qui arrivent de terre et des airs, s’attaquent à une, techno party dans le désert, envahissent des kibboutz aux cris de « mort aux Juifs ». Cela a-t-il motivé les attaquants de Crépol, que cela ne nous étonnerait absolument pas ? Et que fait le gouvernement : d’abord, il tait les noms des assaillants arrêtés, puis se refuse à parler de terrorisme et, cerise sur le gâteau, le parquet, malgré les témoignages concordants, ne qualifie pas l’agression de raciste.
Avec ce genre de pusillanimités, on n’ira nulle part, on peut même écrire que nous y sommes arrivés. Déjà que le président Macron, par peur de choquer « nos compatriotes musulmans » ne se rend pas à une manifestation contre l’antisémitisme, que son ministre de l’Intérieur, après le drame de Crépol, se refuse à qualifier cette agression de type terroriste (qui vise à insuffler la terreur dans le chef de celui qui la subit), appelle au calme et accuse « l’extrême droite » de « récupération » et autres turpitudes. Ce qui va se passer est simple à prédire ; soit une capitulation « douce », du type de celle décrite par Houellebecq dans « Soumission »: se réveiller un jour dans une France islamisée où les non-musulmans seront (encore) tolérés, soit une guerre civile dont on ne décrit plus les horreurs.
Pour faire la guerre, il faut des guerriers, nous trompons-nous quand nous disons qu’en fait de guerriers, il n’y en aura pas beaucoup.
Des collaborateurs, ça oui !
« J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit » (Léon Bloy)

Une réflexion sur “Un neuf octobre à Crépol

  1. Je crains hélas que nous adoptions la deuxième solution !!! La résilience des Français a bon dos ! Mais il faut saluer toutefois les propos de la maire de Roman/Isère. En tout cas merci au JDD d’avoir révélé les prénoms et noms « authentiquement » français des agresseurs !

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