La Hache des Steppes

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En 1973 paraît  Le Camp des Saints, livre prophétique de Jean Raspail dans lequel il raconte l’invasion de l’Europe par un million de migrants indiens qui s’échouent sur la plage de Saint Tropez. Avant-garde d’autres hères qui, en deux temps trois mouvements, prennent possession du continent, aidés par la candeur complice et criminelle des élites politiques, religieuses, artistiques et dégénérées de tout poil. Prophétie qu’aujourd’hui nous vivons au quotidien.  Ce livre, bien sûr, a fait parler de lui et son auteur fut traité de tous les noms. Les bobos  décadents tenaient déjà le haut du pavé.
Un an après, La hache des steppes est édité et passe plutôt inaperçu après le scandale du Camp des Saints. Ce livre qui consacre la maturité littéraire de son auteur, se présente volens nolens comme une suite en filigrane du précédent. Jean Raspail nous retrace la fin de quelques peuples agonisants. Caraïbes d’Amérique, Aïnos du Japon, communautés catholiques primitives d’Asie, Danois des Indes, Français de Russie etc. Est-ce une coïncidence, une volonté de nous faire entrevoir la fin qui guette l’homme blanc, sa civilisation, sa religion ? Toujours est-il que le récit de ces peuples derniers nous incite à la réflexion.
Voyez, quarante-deux après, la dégoûtante commémoration du centenaire de Verdun, qui passera dans l’Histoire sous le nom : jogging entre les tombes. Quand les peuples ne savent plus, ne veulent plus honorer leurs morts comme il se doit et comme le veut la tradition, ils sont  décadents et l’agonie les guette. A Verdun, il y eut une messe célébrée par l’évêque du lieu. Aucune personnalité officielle ne s’est dérangée. Aucune. Laïcité oblige. Pour ceux qui ne le savent, la laïcité est la religion officielle de la raie publique. Quand un peuple n’a plus de religion, il n’a, par voie de conséquence, plus de civilisation.
Quand il fut discuté de la rédaction de cette « constitution européenne », la France, la première et la plus virulente, s’est opposée de toutes ses forces à la reconnaissance des racines chrétiennes de notre continent. La France est un pays, un peuple, dégénéré.
Aujourd’hui,  les choses deviennent plus claires et parlantes. La Turquie a rendu, le temps du Ramadan, Sainte Sophie au culte musulman (elle est un musée). Provocation du Sultan. Ne vous imaginez pas un instant qu’une excellence européenne se permettrait la moindre remarque. La Turquie musulmane est notre alliée au sein de l’Otan, la Russie chrétienne orthodoxe notre ennemie. Non ?
Et ce Pape Bergoglio qui passe son temps à nous adjurer de prendre soin de ceux qui prendront notre place et révèrerons Muhammad au lieu de Jésus, dégénéré lui aussi ?
Et que penser de ces politiques, supposés penseurs et autres sophistes de tous poils qui nous bassinent toute la sainte journée avec leur « padamalgame », « métissage obligé », « société plurielle », « tolérance universelle » et patati et patata … ?
La hache, dont question dans l’opus de Jean Raspail, est le témoin du temps passé et de la grandeur évanouie dans la nuit des temps. Le talisman qui reste au bout de toutes les avanies. Si nous ne nous réveillons pas, si nous ne nous en servons plus, nous ne serons que quelques tribus avachies, parquées dans des réserves que les touristes du dimanche, hilares, viendront photographier.
Ce salutaire réveil,  ce sera l’œuvre d’une petite minorité.  La masse, c’est connu, suit celui qui lui montre la voie, elle ne juge pas, elle en est incapable, elle ne dénonce pas les faux prophètes, elle ne les connaît pas. Il suffit d’une minorité décidée pour remettre les pendules à l’heure et les responsables de la gabegie au trou.
Et bien profond !

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