Macron provocateur … et menteur

…Ce matin, 24 février de l’an de grâce 2024, M. Macron n’a pu tenir son « grand débat » sur l’avenir de l’agriculture française. Les syndicats unanimes n’en voulaient pas, d’autant plus que ce si étrange président avait invité un groupe écoterroriste « Soulèvement de la Terre » dont les gendarmes se souviennent de leurs précédentes rencontres et que M. Darmanin voulait voir dissous. C’est que M. Macron n’est pas un homme ordinaire, c’est un pervers narcissique. Ce n’est pas une injure mais une affection psychiatrique, un malade quoi, mais qui ne se soigne pas, estimant qu’il est le plus grand, le plus, beau, le plus intelligent et que ne pas se pâmer devant son illustre personne est un signe de profonde débilité mentale.
Un pervers narcissique, c’’est un bonhomme qui ne pense qu’à briller et à tout prix. Et, pour ce faire, il va manipuler son monde, sourire à tous, louvoyer chez les uns, les autres, promettre tout et son contraire, tenir le discours que son interlocuteur attend de loin et se ficher totalement du trouble qu’entraîne ses contradictions.
Bref, au Salon de l’Agriculture, les intéressés en ont eu ras-le-bol des circonvolutions abracadabrantesques de cet homme qui leur proposait un « débat ». M. Macron les adore, il y brille, tient le haut du pavé, et aligne les phrases, les gestes, postures avant des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient. Il a fait le coup lors des Gilets Jaunes, il l’a voulu avec les enseignants, les militaires, les sages-femmes et les dompteurs de cirque. Tout est bon pour que cet histrion monte sur le podium et se donne en spectacle. Mais cette fois, c’est du lourd. Les agriculteurs français disparaissent les uns après les autres, par la faillite quand ce n’est pas le suicide. Submergés par les directives bruxelloises, la concurrence déloyale, les accords internationaux, menacés, une fois de plus par le Mercosur, les écologistes irresponsables et l’indifférence cynique de ces élites parisiennes qui les snobent. Ils réalisent en plus que la politique agricole française ne se décide pas à Paris, mais à Bruxelles par des gens dont ils ne connaissent pas le nom et que de toutes façons ils ne peuvent prononcer !
Ce Salon est un fiasco pour Macron, jamais un président n’a été reçu de cette façon, jamais on n’a vu dans les travées des CRS face à des femmes et des hommes remontés comme jamais ils ne le furent. M. Macron espère-t-il que la violence l’emporte et fasse passer les paysans pour des brutes (comme il le fit pour les Gilets Jaunes)  lui permettant, dans la foulée de passer pour un Sage?
C’est possible, c’est un pervers, un provocateur !

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